Photos Nicolas Joubard et Doumé
L 1755 (Ribac/Schwabe)
Chant : Eva Schwabe
La mélodie de l’ombre
Une collaboration entre la Compagnie Ribac-Schwabe et la fanfare Le Snob, présentée en avant-première le 14 novembre 2008 à la Nef d’Angoulême et créée le 9 décembre au Forum des Images (Paris)
Argument
Le cinéma muet n’a jamais existé ! Il y a toujours eu des musiciens et des narrateurs qui jouaient, papotaient et chantaient pendant les projections et se produisaient partout où les films étaient présentés, dans les foires, les théâtres, les chapiteaux… Ces conteurs de cinéma (comme les appelle l’écrivain Gert Hofmann dans son roman du même nom) lisaient les intertitres, chantaient des chansons ou encore présentaient au public les acteurs, le tout accompagné par des orchestres. Dans le Japon des années 1920, les conteurs (euses) de cinéma s’appelaient les Benshis. Leur art était si populaire que les cinéastes conçurent des films spécialement à leur intention. Dans certains de ces films, les paroles de chansons à la mode défilaient afin que les benshis et le public puissent chanter en même temps… Rien de moins qu’un karaoké !
C’est de cette tradition dont s’inspire La mélodie de l’ombre : une benshi “moderne” (Eva Schwabe) et un orchestre de onze instrumentistes dialoguent avec des courts métrages d’animation japonais de la première moitié du vingtième siècle dont la plupart ont précisément été réalisés pour être accompagnés par des benshis et des orchestres. Ce programme est complété par un film de silhouette de Lotte Reiniger, une pionnière allemande de l’animation.
Presse
Le RenDez-Vous sur France Culture
2008
Un interview de François Ribac par Matthieu Conquet, réalisé en public lors de la réouverture du Forum des Images à Paris, à la veille de la première de La mélodie de l’ombre.